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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 11:00

A la demande de certains, je vous mets les liens des listes de littérature de jeunesse proposées par la Ministère. Elles permettent aux enseignants de s'y référer pour choisir ce qu'ils veulent étudier avec leur classe, mais ils sont libres de choisir des livres hors liste, bien entendu.

 

Pour ma part j'ai imprimé ces 2 listes et je m'y réfère pour emprunter à la médiathèque. Une fois que j'ai lu un livre, je le surligne sur la liste, ça me permet de voir mon "avancée".

 

Il n'y pas de liste pour le cycle 1.

 

 

Voici le lien où vous trouverez ces 2 listes ainsi que quelques petites choses à lire :

http://eduscol.education.fr/cid50485/litterature.html

 

 

 

 

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 16:09

Au niveau scolaire et didactique, l’erreur est liée :

-au processus d’apprentissage dont elle est un des passages quasiment obligés

-à l’évaluation : en France, on sanctionne généralement l’erreur au lieu de valoriser la réussite.

Il faut dire erreur et non faute car le mot faute est de l’ordre du registre moral, il stigmatise.

 

1.  La nature de l’erreur

Elle est variable selon les disciplines et les tâches : elle peut être délimitée et donc facilement repérable, en orthographe par exemple : l’encre rouge peut alors la désigner et on peut la comptabiliser.

Elle a ttes sortes de causes possibles :

-mauvaise compréhension des consignes

-complexité de la notion

-problème dans la démarche

-surcharge cognitive

-représentation erronée

-méconnaissance d’une opération mathématique ou du fonctionnement de la langue

-faiblesse d’un sens

C’est cette cause qu’il faut trouver pour lever l’obstacle. Si l’obstacle porte sur un détail, l’erreur sera rectifiée rapidement et durablement ; s’il est complexe, la résolution sera + lourde.

Il est difficile de dresser une typologie des erreurs car elles sont très variées, à moins de rester sur 1 domaine précis (la typologie des erreurs d’orthographe, par exemple).

 

2.  Le statut de l’erreur

Longtemps considérée comme un échec de l’apprentissage, elle remettait en cause l’enseignement prodigué. à elle génère la reprise de la démarche ou de la notion, elle suscite du stress chez l’élève.

Perspective constructiviste : elle est considérée comme normale dans le cheminement de l’apprentissage, elle est le signe du degré de conceptualisation de l’élève, la manifestation de la représentation qu’il se fait d’une notion et qui constitue un obstacle intéressant à repérer. Le franchissement de cet obstacle deviendra alors un des objectifs de l’enseignement.

L’erreur est alors une étape à dépasser pour restructurer la connaissance sur des bases autres.

En français, l’élève est parfois amené à ne pas détruire, mais à compléter, nuancer, relativiser ou enrichir une connaissance.

  1. Un outil pour l’enseignant

L’erreur est riche d’enseignement, elle doit soumise à réflexion pour en déceler le fondement et le traitement possible car si l’obstacle qui est à la base de l’erreur n’est pas levé, la même erreur se reproduira.

Valeur heuristique pour l’enseignant : il doit l’écouter, la faire identifier et verbaliser par l’élève (pour la faire advenir à sa conscience et la préciser), la soumettre éventuellement à la discussion générale (en la comparant à d’autres réalisations/propositions), repérer sa cause, la traiter et la suivre en surveillant son évolution.

L’erreur entre dans la dynamique des apprentissages car l’enseignant construit même des situations fondées sur la résolution de problèmes qui supposent des tâtonnements et des errements qui font émerger les difficultés et les points de résistance à surmonter.

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 10:48

Avant de se lancer dans la réalisation de séquences, il faut être au point au niveau du vocabulaire et de certaines notions incontournables.

 

Voici ce que le Hatier propose de travailler avant de réaliser des séquences :

 

Notions pour élaborer des séquences

  1. Pédagogie et didactique 
  2. L’enseignement, l’apprentissage
  3. Objectifs et compétences
  4. Situation, dispositif, situation-problèmes
  5. Séquence didactique, tâche, activité
  6. L’institutionnalisation
  7. L’évaluation
  8. L’erreur
  9. Progression, programmation, progressivité
  10. Différenciation, remédiation
  11. Etayage, gestes professionnels
  12. La transposition didactique
  13. La conscientisation, la conceptualisation

Tout cela est indispensable à connaître afin de réaliser des séquences correctes.

L'ayant déjà étudié en sciences de l'éducation, je fais une lecture des notions puis je fiche, il y a tout de même du travail !

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